Jazz manouche - Louis de Gouyon Matignon
Jazz manouche – La discothèque idéale de Louis de Gouyon Matignon – couverture / recto

Jazz manouche – La discothèque idéale de Louis de Gouyon Matignon – intérieur

Jazz manouche – La discothèque idéale de Louis de Gouyon Matignon – verso
« Django Reinhardt, s’initiant dès son plus jeune âge à la musique grâce au violon (entre 6 et 10 ans), découvre rapidement, grâce à son oncle Guiligou, le banjo (vers 1922). C’est une révélation. Jouant toute la journée sur les cordes rouillées de l’instrument, observant les musiciens de passage et acquérant rapidement une technique hors du commun, il commence vers l’âge de 12 ou 13 ans à jouer dans les cabarets parisiens avec des artistes tels que l’accordéoniste français d’origine italienne Vétese Guérino ; il s’avère être un véritable prodige de l’instrument. Avec son frère Nin-Nin, les deux Manouches vont alors rapidement proposer leurs services aux accordéonistes jouant dans les bistrots pour gagner de l’argent ».
Jazz manouche – La discothèque idéale
Spécialiste reconnu de la question tsigane, Louis de Gouyon Matignon, 23 ans, retrace ici l’histoire du jazz tsigane, depuis sa création dans les années 30, jusqu’à ses expressions les plus récentes.
Le lecteur y côtoiera, au gré d’une discothèque de 100 albums, une galerie de personnages hauts en couleur, où se côtoient Django Reinhardt, les frères Ferré, le trio Rosenberg, l’« héritier » Biréli Lagrène, Christian Escoudé, et plus récemment Thomas Dutronc. Il découvrira des talents méconnus, ou aujourd’hui oubliés, qui, tous, à leur manière, ont contribué à écrire cette histoire. L’on pense notamment à Häns’che Weiss, Serge Krief ou Fapy Lafertin.
La culture tsigane reste à l’écart du monde moderne. La musique, probablement, en est l’expression la plus directe et la plus authentique. Elle plonge ses racines dans l’âme des voyageurs. Elle exprime leur spiritualité et leur différence au monde. Jimi Hendrix, qui a su explorer d’autres mondes, ne s’y est pas trompé, lui qui a donné à l’un de ses albums les plus emblématiques la référence la plus directe qui soit à cette culture « en séparation » : Band of Gypsys.
142 pages
17 €